Prelude in the Style of Johann Sebastian Bach for Solo Horn
by Yves Tramon
This piece was written for solo horn by Yves Tramon in the style of the Cello Suites by Johann Sebastian Bach.
€ 14,95 Incl VAT
Description
Prelude in the Style of J.S. Bach for Solo French Horn
The Six Suites for Solo Cello by Johan-Sebastian Bach are a pinnacle of cello literature. So much so that they have been adapted for all instruments, including Solo French Horn. There are at least three different versions for Solo French Horn alone (Daniel Bourge through Éditions Billaudot, Francis Orval through Editions Marc Reift and Wendel Hoss through Southern Music Publishing Company). The popularity of these suites is due as much to the depth and intensity of the musical message as to their sometimes formidable technical difficulties, which constitute a challenge for even seasoned instrumentalists.
Through this free-form prelude, as conceived by Bach, I sought to rediscover the spirit of the Leipzig Cantor’s writing. And to adapt it to our instrument, such as JS Bach himself could have achieved if he had been familiar in his time with our modern horn. To achieve this, I used arpeggios and multiphonics as he employed in his instrumental writing for the cello. But also with the addition of stopped notes specific to the horn, which widens the range of colours.
BREATHING
Breathing is an important aspect for any wind instrumentalist approaching the cello suites whose importance Bach could not have suspected. This is true for brass players more generally since the phrases sometimes follow each other in continuous sixteenth notes over an excessive duration. This is why I wanted to create breathing possibilities between phrases, either by using quarter notes or half notes with fermatas, instead of linking them together as Bach could afford to in his writing. Bach’s writing can still pose problems today if one is not sufficiently familiar with the performance practices in force in the 18th century, which allowed breathing through interrupting the continuity of the melodic flow. To be convinced of this, one need only look at his Solo for transverse flute, and particularly at the second part of the initial Allemande, which consists of 25 bars of sixteenth-notes without the slightest interruption.
HARMONICS:
The technique of playing multiple sounding notes, or harmonics, was known as early as the 18th century. The famous Bohemian virtuoso Giovanni Punto was considered a master in this field. He was admired by his contemporaries for being able to play up to four sounds simultaneously.
The technique applies to all brass players: one pitch is played normally while a second is sung. The third pitch (harmonic) results naturally (if done correctly) from the difference between the other two. Even a fourth harmonic is possible, resulting from the sum of the first two in accordance with an immutable physical law. The order of which pitches one plays and sings has little importance. It depends on the vocal range of the player and the range of the played note, obtaining the third pitch. However, the third note is necessarily a function of the other two. That is to say: we cannot obtain any third note we want. It is conditional to the other two. For example, play a low “C” and sing the “G” two octaves higher, you will hear the harmonic “E”.
The multiphonics of Carl Maria von Weber’s cadenza in his Concertino are therefore impossible to perform as written. They do not correspond to what can be achieved in acoustical physics. This acoustic phenomenon can be easily verified by playing high-pitched sounds with two high-pitched instruments such as flutes or trumpets. Provided you play perfectly in-tune intervals, you can hear a third pitch quite distinctly through this resonance effect. This can be verified on a piano by playing intervals of thirds, fourths, fifths or sixths in the upper register while depressing the sustain pedal.
SECRET
The secret to making these harmonics audible is to project your voice far enough INTO the instrument. Make sure that it projects clearly out of the horn bell. Make sure that your voice does not remain in your own mouth. Otherwise it will not be balanced with the sound being played and the harmonic will not resonate.
May you have as much pleasure playing and interpreting this prelude as I have had in writing it!
Yves Tramon is Professor of Horn at the Conservatoire de Lille and can be found on FaceBook.
Additional information
Weight | 225 g |
---|---|
Dimensions | 626546306 × 21 cm |
ISBN | 9789055521074 |
Publisher | Phoenix Music Publications |
Language | English, French |
Instrumentation | Solo Horn |
Composer | Yves Tramon |
Format | A4, Parts A3 |
Instrumentation | Solo Horn |
Pages in Score | 8 |
ISBN | 9789055521074 |
Forward in French (Presentation)
PRÉSENTATION
Les six suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach sont un sommet de la littérature du violoncelle, à tel point qu’elles ont été adaptées pour tous les instruments. Il n’existe pas moins de trois éditions différentes rien que pour le cor (Daniel Bourgue chez Billaudot, Francis Orval chez Marc Reift, Wendel Hoss chez Southern Music) ! La popularité de ces suites tient autant à la profondeur et l’intensité du message musical qu’à ses difficultés techniques parfois redoutables qui constituent un défi pour les instrumentistes chevronnés.
A travers ce prélude de forme libre comme le concevait Bach, j’ai cherché à retrouver l’esprit de l’écriture du Cantor de Leipzig adaptées à notre instrument, tel que J.S. Bach lui-même aurait pu réaliser s’il avait connu à son époque notre cor moderne : arpèges et multi phoniques comme il procédait dans son écriture instrumentale pour le violoncelle mais avec adjonction de sons bouchés propres au cor, ce qui élargit la gamme de couleurs.
LES RESPIRATIONS :
Aspect important pour tout instrumentiste à vent qui aborde les suites pour violoncelle seul et dont Bach ne pouvait soupçonner l’importance à nos yeux et plus spécifiquement pour tout instrumentiste de cuivre puisque les phrases s’enchaînent parfois en double-croches continues sur une durée excessive pour un cuivre. Aussi ai-je voulu ménager des temps de respiration entre deux phrases soit par des noires, des blanches avec des points d’orgue au lieu de les enchaîner comme Bach pouvait se le permettre dans son écriture, ce qui peut encore aujourd’hui poser des problèmes si l’on n’est pas suffisamment familiarisé avec la pratique d’interprétation en vigueur au XVIIIe siècle, qui autorisait de respirer en interrompant la continuité du flot mélodique. Il suffit pour s’en convaincre d’observer son Solo pour la flûte traversière et particulièrement la deuxième partie de l’allemande initiale qui enchaîne 25 mesures de double-croches sans la moindre interruption.
LES MULTIPHONIQUES :
La technique des sons multiples ou multi phoniques était connue dès le XVIIIe siècle puisque le célèbre virtuose Bohémien Giovanni Punto passait pour être maître en ce domaine et suscitait l’admiration de ses contemporains en étant capable de jouer jusqu’à quatre sons simultanément. La technique étant la suivante, elle s’applique à tous les instrumentistes de cuivre : un son est joué normalement tandis qu’un deuxième est chanté en même temps. Le troisième son résulte naturellement (à condition d’être juste) de la différence entre les deux autres sons et un quatrième est possible et résulte lui de la somme des deux premiers sons, selon une loi physique immuable. Si l’ordre selon lequel on joue et on chante importe peu, selon la tessiture vocale propre à chacun et la tessiture de la note jouée dans le cor, pour obtenir un troisième son, en revanche la troisième note est fonction des deux autres, c’est à dire qu’on ne peut pas obtenir la troisième note que l’on veut, elle est conditionnée par les deux autres. Par exemple, si l’on joue un DO grave et que l’on chante le SOL deux octaves plus haut, on entendra le MI par résonance naturelle. Les multi phoniques de la cadence de Carl Maria von Weber dans son Concertino sont donc impossibles à exécuter telles qu’elles sont écrites car elles ne correspondent pas à ce que l’on peut obtenir au niveau de la physique acoustique. Ce phénomène acoustique est facilement vérifiable si l’on joue des sons aigus avec deux instruments aigus comme des flûtes ou des trompettes. A condition de jouer des intervalles parfaitement justes, on pourra entendre par effet de résonance un troisième son assez distinctement. On peut aussi vérifier ce phénomène sur un simple piano en jouant des intervalles de tierce, quarte, quinte ou sixte dans le suraigu tout en laissant la pédale de résonance appuyée.
Le secret pour bien faire entendre ces sons et en obtenir un troisième consiste à projeter suffisamment loin sa voix DANS l’intérieur de l’instrument pour que celle-ci ressorte distinctement à la sortie du pavillon du cor. Veillez bien à ce qu’elle ne reste pas dans votre propre bouche, autrement la voix ne sera pas équilibrée et ne pourra pas entrer en résonance avec le son joué.
Puissiez-vous éprouver autant de plaisir à jouer et interpréter ce prélude que j’ai eu de plaisir à l’écrire!
– Yves Tramon
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